Comment se reconvertir professionnellement vers le secteur de l’hôtellerie et de la restauration ?

Se reconvertir dans le secteur dans l'hôtellerie et la restauration.

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La franchise est la solution idéale pour envisager une reconversion professionnelle. Que vous ayez un profil professionnel de cadre ou non, sachez que la reconversion professionnelle dans le domaine de la restauration ou de l’hôtellerie ne nécessite pas forcément un bagage dans le secteur. Cet univers se porte à merveille et ce malgré la crise. Alors qui peut se permettre une telle reconversion ? Quel niveau d’expérience faut-il avoir ? Comment le secteur va-t-il réellement ? Décryptages.

Qui peut ouvrir une franchise en restauration ou hôtellerie ?

Pas besoin de sortir de chez Bocuse pour ouvrir une franchise en restauration ou en hôtellerie. Une personne qui a le sens des affaires et du recrutement s’en sortira parfaitement bien. Le tout est de savoir reconnaître les tendances de consommation, les flux touristiques et les intérêts des consommateurs. Bien sûr si vous avez une petite expérience dans la gestion d’un restaurant vous serez peut être plus à l’aise mais il n’y a pas d’obligation.
Les principales difficultés de la reconversion professionnelle résident dans le fait que l’on passe d’un monde à un autre parfois sans transition. Il faut s’adapter à un vocabulaire, à des pratiques. L’entrepreneur en hôtellerie ou en restauration fait le choix de ne plus avoir d’horaires ni de limites. Il va peut-être passer de l’observation des cuisines à l’épluchage des comptes, en passant par la décoration du lieu. Le tout sans broncher. Le moteur principal est donc l’envie, et il faut savoir l’alimenter.

Comment se porte le secteur ?

Ce secteur est, disons-le, assez saturé. Les géants tels que les hôtels B&B ou les restaurants Del Arte ont largement fait leur place, laissant peu de miettes aux réseaux plus jeunes. Il s’agit donc de rivaliser d’originalité face à ces mastodontes.
Actuellement 4ème employeur en France, le secteur propose des produits encore diversifiés en France et appréciés par les consommateurs. Même en période de crise ces derniers ne désertent pas leur petit plaisir du vendredi midi ou du samedi soir. La hausse des charges n’est pourtant pas un très bon indicateur pour la profession. La seule solution pour ne pas les répercuter sur une hausse des tarifs serait de proposer un service du type « fast food ». Des plus petites portions de meilleure qualité peuvent assurer un premier intérêt des consommateurs.
Plus précisément du côté de l’hôtellerie, les indicateurs sont moins bons : en 2012 le secteur a connu une certaine baisse de fréquentation. L’hôtellerie haut de gamme connaît une mauvaise période tandis que les franchises du secteur peuvent se reconnaître chanceuse de leur stabilité dans un tel contexte de crise. 2013 et 2014 s’annoncent comme stables pour les franchises. Il ne faut pourtant pas négliger l’augmentation de la TVA qui pourrait provoquer quelques difficultés aux entrepreneurs en franchise en hôtellerie. L’observation des résultats des chaînes d’hôtellerie en 2011 et 2012 permet de constater la bonne santé des enseignes dîtes bas de gamme. Bénéficiant d’un résultant de +3,1 %, les hôtels 1 étoile semblent proposer un rapport qualité prix intéressant pour les Français.

La rédaction franchise-restauration

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