Marché du snacking : une croissance évidente

La France et le monde consomment de plus en plus d'en-cas

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En France comme ailleurs, les habitudes des consommateurs changent. Toujours plus pressées, toujours plus nomades, les personnes actives ont des horaires compliqués où les repas réguliers n'ont plus toujours leur place. Avec une offre désormais omniprésente, la consommation d'en-cas se multiplie. Les franchiseurs du secteur de la restauration devront tirer le meilleur parti de ces évolutions.

Le snacking progresse partout dans le monde

Une étude publiée au printemps dernier par l'institut Nielsen révèle que le marché mondial du snacking a augmenté de 2 % entre 2013 et 2014. Sur l'ensemble des 60 pays représentés, on constate que ce sont les nations en développement qui, de manière peu surprenante, sont les plus gourmandes. L'Asie-Pacifique a vu son marché croître de 4 % tandis que le Moyen-Orient / Afrique augmentait de 5 % et que les ventes en Amérique latine gonflaient de 9 %. Cela n'empêche pas l'Amérique du nord et l'Europe de progresser également. Le marché européen représente pas moins de 167 milliards de dollars, une part conséquente des 374 milliards dépensés par l'ensemble des consommateurs du monde.

Des goûts qui évoluent avec la société

Les Français sont toujours des gourmands, c'est un fait avéré. Presque la moitié (48 %) des personnes interrogées disent avoir recours au snacking pour le plaisir. Ensuite, on parle de satisfaire une envie (35 %), pour se nourrir (31 %) ou pour patienter en attendant le prochain repas (25 %).

Pour plus d'un cinquième d'entre eux, le chocolat arrive en tête des snacks. Ensuite viennent les fruits frais avec 12 % et les yaourts avec 11 %. On note cependant que les en-cas varient grandement d'un jour à l'autre. En outre, les consommateurs de l'Hexagone sont soucieux de leur santé : 34 % d'entre eux veulent des snacks sans sucre, et 44 % recherchent des produits dépourvus d'OGM.

Le snacking comme marché de niche

Si le grignotage n'était autrefois qu'un plaisir, qu'on s'accordait pendant un moment de détente (café entre amis, pause au travail, etc.), les remplacements de repas prennent aujourd'hui de l'importance (on l'a vu ci-dessus, près d'un Français sur trois consomme des en-cas pour se nourrir). En manque de temps, les consommateurs se tournent souvent vers des snacks salés pour compenser le fait d'avoir sauté un repas. L'offre est ici encore peu développée, et il y a de la place pour des en-cas sains, variés et plus nutritionnels qu'un paquet de chips ou une barre de céréales.

Les offres des fabricants et des restaurateurs devront donc s'adapter à ces nouvelles envies en fonction de leur public. En effet, si les Européens dépensent 46,5 milliards de dollars en confiserie, les Américains du nord préfèrent les en-cas salés, alors que l'Asie et le Pacifique s'intéressent aux snacks glacés et que l'Amérique latine dépense plus d'un quart de son budget snacking en biscuits. Comme souvent dans le secteur de la restauration, les franchiseurs internationaux devront décliner leur offre selon les continents visés.

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