Ouvrir un snack en franchise : quels concepts pour se lancer ?

De nombreux réseaux recherchent des partenaires

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La restauration rapide est un secteur en pleine expansion. Les snack-bars continuent d’ailleurs de fleurir un peu partout en France, en déclinant des concepts toujours plus variés (sushis, pâtes, salades, bagels, etc.). Revenons sur ce qu’est un snack, les étapes pour ouvrir un snack et des exemples en franchise qui fonctionnent.

Ces enseignes franchisées qui recrutent dans le secteur du snackLe snack : un secteur en plein essor

Un snack-bar est un espace de restauration spécialisé dans la commercialisation d’une nourriture standardisée, généralement peu onéreuse. Si le premier usage du terme remonte aux années 1930, sa diffusion prend une ampleur exponentielle ces dernières années avec l’essor des plats rapidement préparés, à emporter et prêts à manger. Certains snack-bars proposent tout de même des places assises avec des tables et des chaises même si la définition d’un snack diffère de celle d’un restaurant avec service à table. La définition d’un snack exclut aussi le food-truck. Les clients peuvent y trouver de plus en plus de plats en partant de l’éternel sandwich jusqu’aux burgers revisités, en passant par les cornets de frites, les pizzas, et autres salades.
Le marché du snack réaliserait un chiffre d’affaires avoisinant 7 milliards d’euros. Les Français, s’ils ne sont pas les plus grands amateurs au monde, poussent la porte de ce type d’établissement 65 fois par an (plus d’une fois par semaine !). Le budget alloué à ce poste de dépense est en moyenne de 570 euros chaque année, ce qui fait un panier moyen de 8,77 euros. Ouvrir un snack est donc une stratégie entrepreneuriale pertinente comme le prouve le succès rencontré par la restauration rapide. Accaparés par une vie urbaine où le temps manque, les consommateurs sont séduits par l’attrait des services offerts par les snacks, dont les menus spécialisés se déclinent désormais dans une gamme très large.
 

Ouvrir un snack : les différentes étapes

Evidemment, le projet d’ouvrir un snack doit être savamment réfléchi en amont pour éviter certains écueils. L’étude commerciale est indispensable afin de voir si l’emplacement est approprié (proximité d’établissements scolaires/universitaires, de sites touristiques, de services publics, etc.) et si la concurrence n’est pas trop forte (nature des concurrents, densité, fréquentation, etc.). Cette étape est un préalable à la réalisation du business plan, incontournable pour connaître la viabilité chiffrée de l’entreprise.
Ensuite, il faut passer l’obstacle des démarches administratives, d’autant que le secteur de la restauration rapide a des contraintes précises : permis d’exploitation, licence de « restaurant » ou « de débits de boissons à consommer sur place », formation aux obligations légales et aux problématiques de santé publique, déclaration en mairie, etc. Enfin, il faut être en mesure de respecter scrupuleusement les normes de sécurité des locaux (évacuation, dispositif d’alarme, plans de travail en inox de qualité alimentaire, etc.) et d’hygiène alimentaire (principes HACCP sur le transport des aliments, conservation, conditions d’utilisation des matériels et équipements, etc.).
 

Franchises de snack : des investissements de départ qui varient selon les concepts

Les franchises de snack-bar ne nécessitent pas le même forcément le même investissement financier. Les réseaux franchisés de sushis sont accessibles du secteur même si des nuances se perçoivent clairement entre Planet Sushi (100 000 € d'apport, droits d'entrée 40 000 €) référence du segment de la restauration rapide sushi et Côté Sushi (50 000 € d'apport, droits d'entrée 30 000 €, investissement global à partir de 150 000 €).
 
Les spécialistes de la franchise constatent que les concepts plus récents exigent un montant d’investissements minimums et droits d’entrée souvent moins importants. C’est le cas avec la folie des spécialités mexicaines : O’Tacos (40 000 € d'apport, droits d'entrée 20 000 €, investissement global 130 000 €), Tacos Avenue (50 000 € d'apport, droits d'entrée 20 000 €, investissement global à partir de 150 000 €), (30 000 € d'apport, droits d'entrée 10 000 €, investissement global à partir de 120 000 €), Nachos Mexican Grill (80 000 € d’apport, 15 000 € de droits d’entrée, investissement global de 200 000 €) ou Fresh Burritos (70 000 € d’apport, 25 000 € de droits d’entrée, investissement global de 200 000 €).
 
Autres opportunités pour les entrepreneurs : les sandwicheries. Les exemples sont nombreux comme Subway (80 000 € d’apport, 10 000 € de droits d’entrée, investissement global à partir de 150 000 €), Le Club Sandwich Café (50 000 € d’apport, 16 000 € de droits d’entrée, investissement global à partir de 100 000 €), Eat Salad (100 000 € d’apport, 30 000 € de droits d’entrée, investissement global de 300 000 €) et Green Sur Mesure (70 000 € d’apport, 20 000 € de droits d’entrée, investissement global de 180 000 €).

Les autres concepts tels que la pizzéria, les « pasta », le bagel ou le hamburger requièrent des investissements de lancement plus élevés. On peut mentionner 231 East ST (100 000 € d’apport, 25 000 € de droits d’entrée, investissement global de 215 000 €), Bagel Corner (50 000 € d’apport personnel, 15 000 € de droits d’entrée, investissement global de 175 000 €), Baila Pizza (70 000 € d’apport, 35 000 € de droits d’entrée, investissement global de 375 000 €), BioBurger (150 000 € d’apport, 20 000 € de droits d’entrée, investissement global de 300 000 €) ou Boco (100 000 € d’apport, 40 000 € de droits d’entrée, investissement global de 300 000 €).
 

 

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